Parce qu’elle représente un coût significatif, en particulier dans certains secteurs d’activité où des garanties supplémentaires sont obligatoires, il peut être tentant de négocier pour obtenir le meilleur tarif pour votre assurance professionnelle. Mais attention : ne sacrifiez pas la qualité !

Savoir reconnaître une bonne assurance

La première étape pour négocier consiste à savoir ce que vous voulez et à reconnaître les contrats intéressants. Pour cela, vous devez examiner plusieurs critères : les conditions générales, les personnes et biens couverts, les franchises et le plafond d’indemnisation. Les conditions générales, avec leurs paragraphes interminables et leurs notes de bas de page, sont souvent négligées par les clients potentiels, pourtant c’est là que vous trouverez toutes les précisions dont vous avez besoin en particulier sur les modalités en cas de sinistre, alors ne les négligez pas, et comparez bien entre les différents organismes pour savoir lequel est le plus intéressant en fonction de vos besoins.

Réduire les risques

Moins les risques sont importants, moins les prix sont élevés. Si vous avez assuré des véhicules professionnels par exemple, vous pouvez mettre en place des événements de communication et de prévention auprès des employés qui les utilisent afin de réduire les risques d’accident, et ainsi, d’une année sur l’autre, négocier le tarif de votre contrat à la baisse. L’autre astuce, qu’il est là aussi possible d’appliquer à plusieurs cas, consiste à faire jouer la concurrence entre les différents acteurs du marché. Enfin, la quantité joue aussi : toujours dans le cas des véhicules, si vous en avez plusieurs à assurer, sur plusieurs sites, un tarif de gros sera plus intéressant que si vous faites appel à plusieurs assureurs différents.

Modifier son contrat d’assurance

Il arrive qu’un contrat d’assurance soit modifié, soit à l’initiative de l’assureur, soit à la vôtre ou bien même suite à des changements de réglementation. Dans ce dernier cas, vous ne pouvez pas y faire grand-chose : pas question de refuser une nouvelle garantie imposée par la loi. En revanche, si c’est votre assureur qui vous propose des modifications, vous êtes en droit de les accepter ou non, selon que vous les trouvez avantageuses ou pas. Si vous refusez, l’assureur peut mettre fin à votre contrat à l’échéance suivante.