Comment avoir une conduite écologique ?

L’idée n’est pas forcément de conduire à 30 km/h de moins que la vitesse autorisée, mais d’éviter les accélérations soudaines et les freinages brusques, qui ne sont bons ni pour votre véhicule, ni pour l’environnement, ni pour la sécurité ! Alors pensez à anticiper : commencez par décélérer au lieu de freiner à l’approche d’un village ou d’un feu rouge, partez en avance pour ne pas être tenté de conduire pied au plancher pour rattraper un retard, et assurez-vous d’avoir assez de place lorsque vous doublez, afin de pouvoir prendre votre temps. Enfin, gardez bien l’œil sur votre vitesse au départ : votre moteur pollue davantage lorsqu’il est à froid.

Un véhicule bien entretenu pollue moins, dure plus longtemps, est plus sûr et est plus agréable à conduire. Vérifiez régulièrement certains éléments-clés comme le niveau d’huile, le liquide de frein et la pression des pneus. Pendant la conduite, utilisez des rapports bas : passez à la vitesse supérieure lorsque vous atteignez environ 2 000 tours/minute. Essayez d’alléger votre voiture : plus elle est lourde, plus elle consomme ! Et pensez à utiliser le régulateur de vitesse pour une conduite souple. Sachez aussi que couper le moteur en ville lors d’arrêts supérieurs à 30 secondes permet de limiter votre impact environnemental.

La climatisation entraîne une hausse de la consommation et de l’émission de gaz à effet de serre. Quelques gestes simples suffisent à limiter cet impact. Lorsque vous l’utilisez, fermez bien les fenêtres pour gagner en efficacité, inutile de rafraîchir dehors ! Inutile aussi de la régler sur des températures très froides : un écart de cinq degrés avec l’extérieur suffit à vous soulager de la chaleur. Evitez autant que possible d’utiliser la fonction automatique. Et coupez-la un peu avant d’arriver à votre destination : l’habitacle conservera suffisamment la fraîcheur même si la climatisation ne fonctionne pas pendant quelques minutes avant l’arrêt du véhicule.